Le viager est la vente d'un bien immobilier par un propriétaire (le crédirentier) à un acquéreur (appelé le débirentier) qui en paiera le prix sous forme de rente. Cette rente est dite "viagère" car elle s'éteint du jour au lendemain au décès du crédirentier.
Vente en viager : imposition perçue sur la rente viagère
Un indice peut être utilisé sous certaines conditions. La rente perçue chaque année par le vendeur sera soumise à un impôt sur le revenu mais pas en totalité. La partie imposable de la rente viagère dépend de l'âge du vendeur au jour de la signature de l'acte notarié. Pour en savoir plus, nous vous prions de lire le site. Plus le vendeur est âgé, moins sa pension sera imposable. Si le vendeur a moins de 50 ans au jour de la vente, 70% de la rente sera imposable. Si le vendeur a entre 50 et 59 ans, 50% de la rente sera imposable, entre 60 et 69 ans, 40% de la rente sera imposable. Si le vendeur a 70 ans ou plus, 30 % de la rente sera imposable. S'agissant du plus-value immobilière, impôts et vente de rente viagère le système est le même qu'une vente classique et si vous vendez votre résidence principale vous serez totalement exonéré. Dès la signature de la vente chez le notaire, le bien ne fait plus partie du patrimoine du vendeur, qui n'en sera plus pleinement responsable.
Rachat de rente viagère : calcul de l'échéance
Si le nombre d'échéances n'est pas connu à l'avance, le montant des acomptes pour la première année est fixé dès le départ dans l'acte notarié. Il est calculé en prenant en compte la valeur du bien vendu, si le bien est libre ou occupé, le montant de tout paiement en espèces (le forfait), l'âge du ou des vendeurs. Après quoi, la rente est révisée chaque année en fonction de la variation de l'indice du coût de la construction, dans la plupart des cas.